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Je suis la lune douce et blanche

Si lointaine et si proche pourtant

Que cet arbre du haut de sa branche

Pourrait me toucher c'est troublant.

 

Je suis la lune, mais qui suis-je en fait

Depuis que Pan est entré dans ce bois ?

Sa musique enchantée m'a tourné la tête

Regardez-le jouer au clair de moi.

 

Je suis la lune que vous pensiez éteinte

Mais qui secrètement brûle au dedans

Je ne laisse échapper aucune plainte

J'illumine cette nuit d'été simplement.

 

Je suis la lune au cœur qui bat

Ivre de ses notes et de ses mots

Je pleure de ne pouvoir être là-bas

Blottie dans ses bras, respirant sa peau. 

"Prélude (Le Satyre)"

Or, encre, pigments et colle de peau - 45x65

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